Divertissements de l'esprit, recueil de poèmes amateurs personnels et productions diverses de Jean-Yves Bassi.
Quelques œuvres musicales sont aussi accessibles.
Les anecdotes du moment :
Édika
Observant comme le monde est raisonnable, on peut supposer que la véritable intention des décideurs lorsque les pays se font la guerre se résume en la maxime : « Ça occupe les peuples et ça débarrasse. ». Pour ma part, la Grande Guerre n'est survenue à peu de choses près qu'à cette fin.
Lundi 8 décembre 2025
Voici que les débats sur le voile islamique repointent le nez chez nos judicieux élus. Il me semble alors important de repréciser que d'une part ce n'est pas que le voile qui est déterminant mais toutes les tenues vestimentaires identitaires islamiques. On y retrouve donc les barbes spécifiques ainsi que les accessoires associés : pantalons ou tuniques shalwar, qamis, djelabas, abayas, burquinis ou assimilés, les différents couvre-chefs, etc. D'autre part, c'est bien moins le fait religieux qui est en cause — les protagonistes de ces tenues sont fréquemment de vrais tartuffes, mais l'autochtone constate une opposition identitaire étrangère au sein de sa propre société. C'est une offensive politique qui se dissimule derrière ces prétextes religieux. Aussi les concepts de ce paradigme politique sont en contraction totale avec les sociétés occidentales puisque l'islam est un régime politique totalitaire. Se remémorer par exemple l'État Islamique qui sévissait au Moyen Orient, voire la Syrie actuelle malgré la censure de nos médias à ce sujet. Il est donc impératif de reconsidérer dans nos sociétés occidentales ces individus affichant une identité sociétale concurrente hypothétiquement belliqueuse à terme compte tenue du taux de délinquants complices, comme des colonisateurs idéologiques issus de leurs différents pays d'origine, globalement musulmans structurés par des idéologies autoritaires. Il est désormais bien tard pour regretter la quasi disparition des enseignements catholiques ou réformés en Europe car ce serait perdre son temps et se méprendre sur l'objectif du stratagème. C'est en effet le libéralisme en tant que philosophie politique et non économique — notamment résultant de la pensée chrétienne, et par conséquent la libre pensée comme la libre expression qui sont les vraies cibles. C'est pourquoi les réponses aux opposants à ces tenues identitaires sont qualifiés de raciste islamophobe comme parallèlement, contredire un discours woke agressifs c'est être un machiste homophobe. Diable ! Un peu de bon sens. Enfin juste une interrogation simple : l'effrayant barbu muni d'un qami, chaussé de solides chaussures de sport ou, la fantomatique ombre en abaya dont on ne distingue pas même un visage féminin, ne seraient-ils pas comparables à des militaires en uniformes ? Personnellement je ne suppose pas que ces individus ressentent quelque amour pour leurs prochains locaux... Cessez de prendre des vessies pour des lanternes !
Évangile selon Jean : jugement de Jesus par Pilate suivi de sa crucifixion
Jean 18, 28-40 28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. 29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » 30 Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » 31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » 32 Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. 33 Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » 34 Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » 35 Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » 36 Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » 37 Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » 38 Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. 39 Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? » 40 Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Jean 19, 1-22 01 Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. 02 Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. 03 Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. 04 Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » 05 Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » (ECCE HOMO) 06 Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » 07 Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » 08 Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. 09 Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse. 10 Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » 11 Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » 12 Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » 13 En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage — en hébreu : Gabbatha. 14 C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » 15 Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! « Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » 16 Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. 17 Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. 18 C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. 19 Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » (IESVS NAZARENUS, REX IVDÆORUM) 20 Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. 21 Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : "Roi des Juifs" ; mais : "Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs". » 22 Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Jeudi 27 novembre 2025
Un argument en faveur d'un génocide planétaire
Des millions d'années d'évolution pour ce présent d'un tel degré d'aberration, oui je pense intimement que l'être humain est la plus stupide créature du Cosmos l'avoisinant. Il est notamment urgent de considérer que son extermination préserverait les espèces végétales ou animales échappant encore à sa déraison, son égoïsme, sa macabre médiocrité. Enfin constatant leur rémunérée politicienne escroquerie, de grâce, que les écolos se résignent à un honteux définitif silence.
« Ah ! Camarade ! ce monde n'est, je vous l'assure, qu'une immense entreprise à se foutre du monde ! »
Extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline - 1932
Samedi 22 novembre 2025
« Personne n'est plus détesté que celui qui dit la vérité » Platon
Mercredi 8 octobre 2025
Homo alienatus : Après des millénaires d'avilissement, de servilité volontaire, de violences et de destructions ; l'humanité s'est muselée elle-même. Est-ce par lâcheté ou par crainte de disparaître dans un monde différent ? Tant que la bêtise est le moyen et le processus substantiellement réducteur de la pensée humaine, les témoins qui en sont conscients ont le devoir de s'opposer à cette constante régression en usant de toutes les armes comme de toutes les stratégies imaginables. L'avenir en dépend davantage aujourd'hui que par ces millénaires engloutis.
Lundi 6 octobre 2025
Observant mon whisky coke, je divague silencieusement → Verre à moitié vide : je suis plutôt pessimiste, je prévois un avenir dystopique causé par l'inhumanité de nos dirigeants réalisant une transgression concernant l'humanisme. La conséquence envisageable semble une atrophie globale. Cela est un truisme en somme. → Verre à moitié plein : je suis peu optimiste, je ne suppose pas un avenir utopique car nos dirigeants sont des déficients nous conduisant à la décadence. La subversion serait alors un tropisme privilégié afin d'éviter une régression supplémentaire et de demeurer inscrit dans l'évolution. C'est être résilient.
Lundi 15 septembre 2025
« Au service de la Compagnie Pordurière du Petit Togo besognaient donc en même temps que moi, je l’ai dit, dans ses hangars et sur ses plantations, grand nombre de nègres et de petits Blancs dans mon genre. Les indigènes eux, ne fonctionnent guère en somme qu’à coups de trique, ils gardent cette dignité, tandis que les Blancs, perfectionnés par l’instruction publique, ils marchent tout seuls. La trique finit par fatiguer celui qui la manie, tandis que l’espoir de devenir puissants et riches dont les Blancs sont gavés, ça ne coûte rien, absolument rien. Qu’on ne vienne plus nous vanter l’Égypte et les Tyrans tartares ! Ce n’étaient ces antiques amateurs que petits margoulins prétentieux dans l’art suprême de faire rendre à la bête verticale son plus bel effort au boulot. Ils ne savaient pas, ces primitifs, l’appeler « Monsieur » l’esclave, et le faire voter de temps à autre, ni lui payer le journal, ni surtout l’emmener à la guerre, pour lui faire passer ses passions. Un chrétien de vingt siècles, j’en savais quelque chose, ne se retient plus quand devant lui vient à passer un régiment. Ça lui fait jaillir trop d’idées. »
« Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes la guerre venue. S'ils se mettent à penser à vous, c'est à votre torture qu'ils songent aussitôt les autres, et rien qu'à ça. On ne les intéresse que saignants les salauds ! Princhard à cet égard avait eu bien raison. Dans l'imminence de l'abattoir, on ne spécule plus beaucoup sur les choses de son avenir, on ne pense guère qu'à s'aimer pendant les jours qui vous restent puisque c'est le seul moyen d'oublier son corps un peu, qu'on va vous écorcher bientôt du haut en bas. Comme elle me fuyait Musyne, je me prenais pour un idéaliste, c'est ainsi qu'on appelle ses propres petits instincts habillés en grands mots. »
Extraits de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline - 1932
Samedi 6 septembre 2025
En cette France désormais face au gouffre j'aimerais que nos élus, des locaux de voisine proximité aux parisiens tel que Manu jusqu'à Bruxelles, comprennent qu'ils sont concrètement les salariés du peuple. Ils n'ont en aucun cas d'autres droits ni d'autres devoirs que de s'appliquer aux décisions souveraines et aux exigences de celui-ci dont ils sont les obligés débiteurs. La dette de l'État n'est en rien l'affaire des communs français car elle est la conséquence des incompétences ainsi que des opportunismes de ses élus. L'accusation portée à l'endroit du peuple est donc une imposture qu'il convient de corriger en retournant légitimement la culpabilité aux dispendieux gestionnaires du pays. Plus lisiblement à l'attention de nos élus : la dette c'est la vôtre en tant que personnes morales. En outre, elle caractérise financièrement plusieurs décennies d'une inaptitude systémique redevable aux citoyens. Chiaro ? De même concernant l'ensemble de la magistrature et des avocats, il est grand temps de se soigner ce strabisme licencieux issu de leur obscur corporatisme. Les français ne sont pas responsables des errements grotesques de cette quantité de privilégiés.
Lundi 11 août 2025
L'origine du monde
« Parcourir à loisir ses magnifiques formes ; Ramper sur le versant de ses genoux énormes »
Extrait de La géante de Charles Baudelaire
Vendredi 18 juillet 2025
Bravo Jean-Yves, magnifiques textes !! Un vrai auteur prolifique dont les mots sont composés de vie ! ;)
— Thierry
Jean-Yves, tu montres ici par ta sensibilité et ton talent, le reflet des douleurs ou des joies de ton âme qui en est le miroir. Ta poésie et tes textes n'ont de limites ni dans le temps ni dans l'espace... Mais pour moi il y a une limite... La méchanceté constitue un cortège que je n'aime pas... C'est la beauté et les sentiments que tu exprimes qui compte le plus pour moi !
— CREANA
Merci de rendre ici ton impression CREANA, il semblerait alors que ma pensée se comprenne. Cependant, je ne suis pas méchant. La méchanceté n'est ni un sentiment, ni une expression. Mais un état induit de l'insuffisance de l'objectivité nécessaire à l'appréciation de l'autre. Or, je ne prétends, à travers mes textes, que décrire (de manière stylisée) ce que l'on peut déduire uniquement par l'analyse. Il n'est donc pas question de méchanceté, mais plutôt de formulation intentionnellement piquante (dans le cas des textes incriminés) dans le but de servir la compréhension du fait. A bientôt.
— l'auteur
Bonne journée mondiale de la poésie! 21 mars.
— CREANA