Divertissements de l'esprit, recueil de poèmes amateurs personnels et productions diverses de Jean-Yves Bassi.
Quelques œuvres musicales sont aussi accessibles.
Les anecdotes du moment :
« Au service de la Compagnie Pordurière du Petit Togo besognaient donc en même temps que moi, je l’ai dit, dans ses hangars et sur ses plantations, grand nombre de nègres et de petits Blancs dans mon genre. Les indigènes eux, ne fonctionnent guère en somme qu’à coups de trique, ils gardent cette dignité, tandis que les Blancs, perfectionnés par l’instruction publique, ils marchent tout seuls. La trique finit par fatiguer celui qui la manie, tandis que l’espoir de devenir puissants et riches dont les Blancs sont gavés, ça ne coûte rien, absolument rien. Qu’on ne vienne plus nous vanter l’Égypte et les Tyrans tartares ! Ce n’étaient ces antiques amateurs que petits margoulins prétentieux dans l’art suprême de faire rendre à la bête verticale son plus bel effort au boulot. Ils ne savaient pas, ces primitifs, l’appeler « Monsieur » l’esclave, et le faire voter de temps à autre, ni lui payer le journal, ni surtout l’emmener à la guerre, pour lui faire passer ses passions. Un chrétien de vingt siècles, j’en savais quelque chose, ne se retient plus quand devant lui vient à passer un régiment. Ça lui fait jaillir trop d’idées. »
« Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes la guerre venue. S'ils se mettent à penser à vous, c'est à votre torture qu'ils songent aussitôt les autres, et rien qu'à ça. On ne les intéresse que saignants les salauds ! Princhard à cet égard avait eu bien raison. Dans l'imminence de l'abattoir, on ne spécule plus beaucoup sur les choses de son avenir, on ne pense guère qu'à s'aimer pendant les jours qui vous restent puisque c'est le seul moyen d'oublier son corps un peu, qu'on va vous écorcher bientôt du haut en bas. Comme elle me fuyait Musyne, je me prenais pour un idéaliste, c'est ainsi qu'on appelle ses propres petits instincts habillés en grands mots. »
Extraits de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline - 1932
Samedi 6 septembre 2025
We are the world We are the children [...] Quelles sont les intérêts et objectifs dissimulés du club « we are » ? Wokisme, régressions morales et intellectuelles diverses, davantage de déréférencements de la culture européenne de l'ouest induisant ceux de ses sociétés, etc. ? Un article intéressant concernant le club ci-dessus mentionné est accessible en suivant ce lien : cliquer ici
Lundi premier septembre 2025
En cette France désormais face au gouffre j'aimerais que nos élus, des locaux de voisine proximité aux parisiens tel que Manu jusqu'à Bruxelles, comprennent qu'ils sont concrètement les salariés du peuple. Ils n'ont en aucun cas d'autres droits ni d'autres devoirs que de s'appliquer aux décisions souveraines et aux exigences de celui-ci dont ils sont les obligés débiteurs. La dette de l'État n'est en rien l'affaire des communs français car elle est la conséquence des incompétences ainsi que des opportunismes de ses élus. L'accusation portée à l'endroit du peuple est donc une imposture qu'il convient de corriger en retournant légitimement la culpabilité aux dispendieux gestionnaires du pays. Plus lisiblement à l'attention de nos élus : la dette c'est la vôtre en tant que personnes morales. En outre, elle caractérise financièrement plusieurs décennies d'une inaptitude systémique redevable aux citoyens. Chiaro ? De même concernant l'ensemble de la magistrature et des avocats, il est grand temps de se soigner ce strabisme licencieux issu de leur obscur corporatisme. Les français ne sont pas responsables des errements grotesques de cette quantité de privilégiés.
Lundi 11 août 2025
L'origine du monde
« Parcourir à loisir ses magnifiques formes ; Ramper sur le versant de ses genoux énormes »
Extrait de La géante de Charles Baudelaire
Vendredi 18 juillet 2025
Bravo Jean-Yves, magnifiques textes !! Un vrai auteur prolifique dont les mots sont composés de vie ! ;)
— Thierry
Jean-Yves, tu montres ici par ta sensibilité et ton talent, le reflet des douleurs ou des joies de ton âme qui en est le miroir. Ta poésie et tes textes n'ont de limites ni dans le temps ni dans l'espace... Mais pour moi il y a une limite... La méchanceté constitue un cortège que je n'aime pas... C'est la beauté et les sentiments que tu exprimes qui compte le plus pour moi !
— CREANA
Merci de rendre ici ton impression CREANA, il semblerait alors que ma pensée se comprenne. Cependant, je ne suis pas méchant. La méchanceté n'est ni un sentiment, ni une expression. Mais un état induit de l'insuffisance de l'objectivité nécessaire à l'appréciation de l'autre. Or, je ne prétends, à travers mes textes, que décrire (de manière stylisée) ce que l'on peut déduire uniquement par l'analyse. Il n'est donc pas question de méchanceté, mais plutôt de formulation intentionnellement piquante (dans le cas des textes incriminés) dans le but de servir la compréhension du fait. A bientôt.
— l'auteur
Bonne journée mondiale de la poésie! 21 mars.
— CREANA