Divertissements de l'esprit, recueil de poèmes amateurs personnels et productions diverses de Jean-Yves Bassi.
Quelques œuvres musicales sont aussi accessibles.
Les anecdotes du moment :
J'ai appris récemment que l'animateur star de France Inter, Nicolas Demorand s'est exprimé au sujet des maladies psychiques — qualification que je préfère, plus précisément sa bipolarité. Je ne développerai pas sur la répugnance que provoque désormais chez moi la station de radio archétype de la pensée unique car ce n'est pas l'objectif de cette intervention. J'incline néanmoins fraternellement le front à l'endroit de monsieur Demorand en le saluant gentiment. En effet, le microcosme des individus atteints de psychoses, pathologie caractérisée par des troubles de la conscience, est très mal perçu dans la société civile comme dans les divers milieux professionnels. L'ignorance de ce que sont les pathologies psychiques — ou maladies psychiques — en est la cause et, les sujets sont généralement frappés d'une incompréhension discriminatoire. Ce qui est commode à imager est que le cerveau est un organe du corps humain comme les autres, siège d'affections spécifiques de manière similaire à un rein ou le cœur. Aussi les patients psychotiques — personne atteinte d'une psychose — ne sont pas des « assassins biologiques » comme le présente abondamment la majorités des médias. Par exemple, un djihadiste n'est rien d'autre qu'un djihadiste, il peut présenter des troubles psychiques — lorsque ce ne sont pas son alibi, mais cet individu est un assassin parce qu'il est djihadiste avant d'être éventuellement psychotique. En revanche le « psychotique » ordinaire est une personne souffrante, fréquemment suicidaire. Et pour conclure, une condition déterminante du profil d'une personne psychotique est révèlée par une sensibilité émotionnelle prépondérante. Ce qui n'est pas de la faiblesse non plus. En définitive, un « psychotique » ne peut en aucun cas être ou devenir pervers, ces deux profils représentent deux extrêmes disjointes de la population. N'est-ce pas Manu ? Je ne me suis pas procuré l'ouvrage de l'animateur mais, de l'ensemble de ce qui a été évoqué dans l'émission Quotidien du 27 mars 2025, un élément induisant des souffrances supplémentaires ne m'a pas semblé abordé. C'est la marginalisation sociale des ces personnes déjà affaiblies en leur chair, qui perdent en plus leur dignité sociale sous le coup d'une seconde condamnation. Enfin, ces malades n'ont pas tous eu la chance de naître dans des familles aisées — la pyramide des salaires français le montre simplement, par conséquent leurs difficultés les maintiennent souvent dans la pauvreté. S'ils ne sont pas déjà approximativement SDF, l'organisation sociale les y réduit régulièrement moralement et économiquement. Alors ce ne sont pas les piécettes que représente l'AAH qui les en préserve, à condition évidemment d'y avoir droit.
« Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. » Charles Baudelaire, L’albatros
Jeudi 24 avril 2025
Accablés par la communication avilissante de leur classe dirigeante, les français ne savent plus à quel Saint se vouer. Dans mon langage personnel, ce sont les deux au minimum.
Lundi 21 avril 2025
Lundi 21 avril 2025
Les enfants, c'est comme les pets. Il n'y a que les siens qu'on peut supporter.
Pierre Desproges
Quel est le féminin d' « assis devant la télé » ? « debout dans la cuisine »
Anonyme
Lundi 7 avril 2025
Les mangeurs de ricotta de Vincenzo Campi - 1580 Que l'internaute observe l'engorgement à satiété chez le personnage de gauche. Qui incarnait-il au XVIème siècle ? Qui pourrait-on supposer aujourd'hui ? De même concernant l'aspect de la ricotta moulée ? Morbide à l'époque, aujourd'hui une dette mortifère ? Et plus globalement ? Enfin quant est-il des attitudes des autres figures représentées ? Leurs vêtements, accessoires ?
Jeudi 27 mars 2025
L'amour est un nectar violent. Les carreaux affilés d'Éros en sont la preuve.
Lundi 24 mars 2025
En m'éveillant ce matin, le regard dans l'obscurité du thé noir, deux souvenirs du COVID datant approximativement de 2021 ressurgissent. C'était lorsque l'Élysée obligeait les français à ce voiler la face au moyen du chaste masque sanitaire dans les rues du pays de la liberté. Contrairement à deux verbalisations par la Police nationale induisant une saisie de plus de 500 euros sur mon compte courant en 2023, ces deux anecdotes ne m'ont éventuellement coûté qu'un bref discrédit auprès de mes concitoyens. En signe de désapprobation justifiée, je ne portais jamais le salvateur accessoire souillé de muqueuses nasales. Un jour déambulant le long d'une voie à l'aspect Haussmannien je croisa une femme accompagnant deux enfants d'une dizaine d'années. M'observant elle m'interpelait sèchement : « Et les enfants ! ». Constatant l’atrophie cérébrale de l'individu je ne lui ai retourné qu'un blasé « M'en fous... ». Non loin de là quelques mois plus tard, un scandalisé artisan m'invectivait cette fois avec : « Et le masque ! ». Je lui ai alors légitimement rétorqué : « je t'emmerde ! ».
Suis-je aujourd'hui toujours aussi incompris ?
Jeudi 27 février 2025
Les voisins à proximité de ma résidence sont si bas que lorsqu'ils m'interpellent, leur verbe évente l'odeur de pieds.
Vendredi 17 janvier 2025
Quelle est la différence entre un magicien et un politicien français ? ⊳ Le magicien parvient à faire sortir tout ce qu'il veut de son chapeau et, le politicien français sait faire rentrer tout ce qu'il peut dans ses poches.
Mardi 24 décembre 2024
Bravo Jean-Yves, magnifiques textes !! Un vrai auteur prolifique dont les mots sont composés de vie ! ;)
— Thierry
Jean-Yves, tu montres ici par ta sensibilité et ton talent, le reflet des douleurs ou des joies de ton âme qui en est le miroir. Ta poésie et tes textes n'ont de limites ni dans le temps ni dans l'espace... Mais pour moi il y a une limite... La méchanceté constitue un cortège que je n'aime pas... C'est la beauté et les sentiments que tu exprimes qui compte le plus pour moi !
— CREANA
Merci de rendre ici ton impression CREANA, il semblerait alors que ma pensée se comprenne. Cependant, je ne suis pas méchant. La méchanceté n'est ni un sentiment, ni une expression. Mais un état induit de l'insuffisance de l'objectivité nécessaire à l'appréciation de l'autre. Or, je ne prétends, à travers mes textes, que décrire (de manière stylisée) ce que l'on peut déduire uniquement par l'analyse. Il n'est donc pas question de méchanceté, mais plutôt de formulation intentionnellement piquante (dans le cas des textes incriminés) dans le but de servir la compréhension du fait. A bientôt.
— l'auteur
Bonne journée mondiale de la poésie! 21 mars.
— CREANA